A propose des installations:

Cécile Boerlen, professeur agrégée d’arts plastiques, artiste plasticienne  et architecte DPLG: 

 

 « Maruen est une artiste, une architecte, une alchimiste.

 

Elle construit des œuvres qui sont des espaces, réceptacles de nos émotions.

 

L'échelle est humaine, l'expérience fonde l'œuvre. L'expérience des lieux tout d'abord, qui l'inspirent et l'accueillent : lieux d'exposition, lieux habités, lieux d'histoire, de nature ; il s'agit chaque fois d'incarner le genius loci.

 

L'artiste aime les espaces extérieurs : d'un coin de jardin à une futaie ou un étang, métaphores de la campagne tout entière, elle nous invite à la déambulation dans un monde loin des théories glacées.

 

Elle invente des œuvres qui sont autant de hamacs pour les rêves et elle nous engage, jamais tout à fait sérieuse, sur les voies de la surprise, de la poésie et du merveilleux. »

 

 

 

 

 

A propos des monotypes ( peintures en couleurs débutées en 2018 environ), présentation ecrite d'Alexandra Fresse,

 

(autrice, coach et consultante en communication, conseillère technique chargée des discours du président de la région Pays de la Loire d'octobre 2008 à février 2012 . www.dire-et-écrire.com)

 

« Chaque œuvre est un poème visuel, tableau d’un paysage intérieur. Comme pour Miles Davis qui disait que « la véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence », la place du blanc laissé sur la feuille est primordiale. Respecter ce blanc, le donner à voir grâce à la couleur qui l’entoure et s’étale en une ample graphie, c’est faire dialoguer à la manière des artistes taoïstes le vide et le plein…  Le vide n’est pas le vide « sans rien » comme nous pouvons l’entendre en Occident : ce n’est pas une perte ou un manque, mais un appel, c’est l’élément yin d’une polarité qui crée le mouvement (entre le yin et le yang). Et dans ce mouvement, chaque œuvre est un passage. Passage vers une autre œuvre, et donc un autre paysage, un autre état d’esprit, une autre vision de la vie, du monde et du temps insaisissable.

 

Ces tableaux sont des gravures uniques, réalisées à partir d’une plaque de verre encrée, avec des couleurs variant à chaque fois, dont Maruen a exclu le noir.

 

Si elle dessine avant, c’est plus en préparation du geste et de l’état d’esprit que pour composer son œuvre. Le motif en effet dépend du geste, de son ampleur, de la pression du rouleau sur la feuille. La feuille imprimée est ensuite raclée, avant que l’encre ne sèche pour donner des effets de profondeur, visuelle, mais aussi de matière. »

 

 

 

textes de presentation d'exposition ou de presse, a venir